mardi 27 septembre 2011

Citation du jour





Lorsque N.C. doit donner un titre à un mail complètement à l'improviste, voilà ce que ça donne :

Carotte farcie avec un écouteur d'ipod dans un boîte de conserve de jus de framboise

Quelle belle image .
Je t'aime . 

Automne



Montréal, tu sens l'automne.




Pour la première fois... 
je te trouve belle.

Et sous l'ocre des feuilles mortes, 
tu seras encore plus magnifique, 
crois-moi.



jeudi 22 septembre 2011

Le bonheur




Hier, tu m'as dit :
«Il faut tout faire en fonction de l'atteinte du b o n h e u r

Ou peut-être était-ce :
«Il faut constamment être à la recherche du b o n h e u r.» 

Je ne me souviens plus trop comment tu l'as dit exactement, mais, quoi qu'il en soit, ces paroles étaient sages. J'ai donc décidé de les noter ICI, mais également dans un coin de mon cerveau, QUELQUE PART où je ne les égarerai pas. 

Mais moi, j'ai aussi entendu d'autres jolis mots, ailleurs, qui disaient :
«Le  b o n h e u r  n'existe vraiment que lorsqu'il est  partagé

Nous étions, nous sommes et nous serons notre  b o n h e u r.

Je t'en prie, ne nous perdons pas sur la route qui nous y conduira.

mardi 20 septembre 2011

Toutes mes condoléances


«On ne vit pas sur la même planète.»

Je déteste ces mots.


Il est futile d'affirmer de telles inepties.

On vit sur la même planète, seulement pas dans le même monde... hélas?
Non. Heureusement.


Vous n'approuvez pas nos rêves? Soit. 
Vous n'arrivez pas à comprendre ? Soit.

Mais N'essayez PAS de DÉTRUIRE ce qui peine déjà à s'envoler.

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« L'  r   t   », dit-on.



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NOUS VIVONS.
VOUS ÊTES MORTS.
Et sûrement depuis longtemps.


Toutes mes condoléances pour vos rêves perdus et échoués 
à tout jamais dans les landes de votre si fantastique désillusion.

dimanche 18 septembre 2011

Toi. Moi. Nous.



Chaque fois que je prends le métro, je vois des gens qui courent à toute vitesse pour rattraper le bonheur qui les fuit constamment. Chaque fois que je marche dans la rue, je vois des couples qui ne s'aiment pas vraiment et qui tentent de convaincre le monde entier que l'amour c'est ça. Mais tu. Mais je. Mais nous ne sommes pas comme eux. 

Nous 

ne sommes pas 

                                                         comme eux.

          Les gens se suivent et se ressemblent, mais tu n'es pas comme eux.
          Les gens se suivent et se ressemblent, mais je ne suis pas comme eux.
          Les gens se suivent et se ressemblent, mais nous ne sommes pas eux.

Tu m' aimes.
Je t' aime.
Nous nous aimons. 

Et ils ne sont rien.

C'est tout.
Et c'est parfait comme ça.

Le reste, 
     on s'en fout

lundi 12 septembre 2011

Les petits crépitements



Les petits crépitements sur la ligne instable qui nous relie ont quelque chose de rassurant, mais aussi d' angoissant

                                                 Ils me bercent le coeur, en passant par mes oreilles, avant d'aller se lover contre mon poumon droit où la terreur se fraie un chemin vers mon intestin, triturant les parois de mon estomac. 

             Au froid, entre deux alvéoles pulmonaires, ils pétillent et sautillent dans un mélange curieux de nostalgie et de bien-être. 

Les petits crépitements me rappellent que ton absence est 

éphémère 

et que très bientôt disparaîtra de mes papilles ce goût de 
fer amer qui enlève toute saveur à ce que j'ingère. 


Lorsque tu m'embrasseras enfin à nouveau, 
                                             le monde s'arrêtera de tourner pour une seconde fois 
et il n'y aura plus que 
                                toi & moi 
                                                                                     au beau milieu d'un océan de 
songes substantiels

Nous resterons comme ça, ensembles, encore des dizaines d'années (imaginaires) à rêver, jusqu'au moment où le cruel réveille-matin de la réalité sonnera. 

Puis, tu repartiras finalement, emmenant ma vie entre tes doigts, la tenant aussi fort que tu pourras pour NE PAS qu'elle s'échappe, pour NE PAS qu'elle glisse et qu'elle éclate en mille petits morceaux de bonheur s'éparpillant sur le plancher de l'apocalypse

Et puis, les petits crépitements reviendront à nouveau, 
                     tantôt angoissants, tantôt rassurants
mais me rappelant toujours qu'au fond, peu importe   
      e r r e n t         mes pensées et quand elles se heurtent aux grattes-ciel du réel, 
tu me portes dans ton coeur comme je te porte dans le mien. 


Et seuls, chacun de notre côté, nous marchons pas à pas vers notre liberté, pendant que nos âmes, exilées de chaque côté de l'océan A, se baladent main dans la main
                                                                                          . . .   a l l è g r e m e n t