mercredi 26 octobre 2011

La vérité sur les arcs-en-ciel

«Les arcs-en-ciel sont des mirages. Une réfraction de la lumière qui nous fait croire qu'ils existent alors qu'il n'en est rien.» 

-Dexter Morgan

mercredi 12 octobre 2011

I Want to Hold Your Hand

Sur la route vers Quiberon, 2 septembre 2011


Je veux te prendre par la main. 
Me souvenir comme c'est bien.



And when I touch you I feel happy inside
It's such a feeling that my love
I can't hide, I can't hide, I can't hide

Yeah, you got that something
I think you'll understand
When I say that something
I want to hold your hand
- The Beatles

Autodestruction



J'ai envie de m'autodétruire à petit feu.
Ça a l'air drôle de mourir lentement.
De sentir le poison s'insinuer dans nos poumons.
Savoir qu'on se tue un peu plus à chaque respiration.
Pour avoir du contrôle? Non. Juste pour le fun.

Et pis, à ce qu'on dit, une cigarette égale cinq minutes de moins à vivre.
J'en aurais des puffs à prendre pour qu'on soit sûrs de mourir en même temps!
Je sais qu'on ne choisit pas sa mort, mais j'aimerais mourir avec toi.

Pas maintenant, non. On a encore le temps.
Mais j'voudrais qu'on soit toujours des enfants.
Quand on va sentir qu'on devient vieux...
Ce serait bien que la vie décide qu'on en a assez vu.
Qu'on aura été assez heureux.
Qu'on aura assez vécu pendant qu'ils se pognaient tous le cul.
C'est pour ça qu'il faudra faire le tour du monde sans perdre de temps.
Tout vivre et tout voir en attendant.

Mais garde toujours ton coeur d'enfant.
Parce que les adultes sont tous chiants.

mardi 11 octobre 2011

L'attente



J'attends le train de la vie, te souviens-tu à quelle heure il passe? Je n'en peux plus d'attendre. D'attendre d'être à nouveau heureuse alors que, lorsque j'étais près de toi, j'avais et j'étais tout ce que je voulais avoir et être. Pour la première fois, j'ai eu l'impression d'exister, d'être à ma place dans ce monde complètement désaxé. Pour la première fois, j'ai connu le bonheur à tes côtés et j'en ai plus qu'assez d'attendre et de regarder les jours passer en essayant de survivre. Sur le pilote automatique, j'observe les heures et les minutes qui s'écoulent et déboulent en attendant ton retour. Ce décompte jusqu'au seizième jour de décembre m'obsède et mon poisson rouge, complètement perdu au milieu de ces notions mathématiques, me supplie d'arrêter de compter parce que je le rends cinglé. 

Je voudrais seulement que l'on puisse vivre notre rêve maintenant 
au lieu de rêver de vivre en attendant.  
                                                                                       

L'attente, à laquelle je semble être depuis toujours condamnée, pèse lourd sur mon petit coeur et mon poisson rouge est en train de péter littéralement les plombs. Il me menace de faire une fugue et de ne plus jamais revenir si je ne me relève pas; il me crie d'aller me faire soigner dans tes bras à coups de «Je t'aime», de «Ne t'en fais pas»  et de «Jamais tu ne me perdras». À l'étroit dans son petit bocal, il suffoque. 

Je suffoque. Pendant que les mauvaises pensées affamées de mon cerveau grignotent petit à petit les quelques miettes de bonheur que renferme encore mon petit coeur, le noir salit toutes mes couleurs et les entraîne dans le néant de l'oubli. J'oublie. J'oublie le son de ta voix dès la seconde où je ne l'entends plus. J'ai oublié la chaleur de ton corps et l'odeur de ta peau. J'ai oublié ce que veut dire être heureuse et je n'attends que toi pour me rappeler toutes ces sensations que procure le bonheur lorsqu'il est juste là, à l'intérieur de mon petit coeur. Il arrive encore qu'il fasse quelques bonds, lorsque, par exemple, je cite ton nom ou je me rappelle vaguement l'un ou l'autre de nos plus beaux moments. Ces deux semaines n'étaient pas assez, je sais. J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais. J'ai cru, à tort, que ça ne pouvait et que ça n'allait pas se terminer. Mais l'heure du départ a inévitablement sonné. Le 5 septembre 2011, je suis morte à nouveau. 

Depuis, mon corps et mon cerveau sont en veille, maintenus en vie naturellement par mon coeur qui ne bat que pour celui que j'aime/rai toujours. J'ai oublié comment vivre et j'aurais besoin de toi pour me rappeler comment on fait, tu veux bien? Réapprends-moi à respirer entre chacun de nos baisers. Réapprends-moi à me lever, chaque matin, le sourire aux lèvres en te voyant près de moi encore à moitié endormi. Réapprends-moi à marcher en me tenant par la main pour qu'on puisse découvrir le monde ensemble pas à pas. 

Je sais que je suis déprimante. Que je ne suis pas telle qu'il faudrait que je sois. Que je suis devenue négative, bien plus négative qu'avant. Mon coeur se noircit. Ma raison s'éclipse.  Mais, mon chéri, je te remercie d'être encore et toujours là. De continuellement, depuis le premier jour, chercher à ce que je sois bien, avec ou sans toi. Tu es exceptionnel, je ne te le répéterai jamais assez. En nous attendant, je n'ai qu'une seule certitude : je t'aime et je veux vivre avec toi pour toujours. 

Ne t'en fais pas, jamais tu ne me perdras. 

Étincelles


Ne vois-tu donc pas que mes yeux ne brillent que pour toi ?
Je t'aime. Ne l'oublie pas.

Existence éphémère


Il suffit de quelques mots échangés avec toi sur la ligne instable et grésillante qui relie ton portable au mien pour que j'aie de nouveau, pendant quelques secondes, l'impression d'exister. Je n'ai cette sensation fugace de vivre que lorsque je peux entendre le son de ta voix. Promets moi que tu me la laisseras entendre tous les jours de notre vie, je t'en supplie. J'ai besoin de ces insufflations pour arriver à respirer, de ces compressions pour que mon coeur continue de battre. Ta voix emplit mes oreilles de son comme l'air emplit mes poumons. Comprennent-ils, ne serait-ce qu'un minuscule petit bout de rien du tout, à quel point je t'aime, que je souffre et que j'ai besoin de toi? Le comprendront-ils un jour? Non. Jamais. Je meurs à petit feu pendant qu'ils ne voient rien, pendant qu'ils n'entendent rien, pendant qu'ils ne sentent rien. Si je pouvais seulement, ne serait-ce qu'un minuscule petit bout de seconde de rien du tout, leur transférer un infinitième (1/∞) de ma douleur, crois-tu qu'ils nous laisseraient nous aimer en paix? Pour toujours, mon amour? Mens-moi, je te le demande. Dis-moi que nous vivrons ensemble en décembre. Mens-moi, et dis-moi ensuite que ça ne fonctionnera pas, mais que tu m'aimes plus que tout. Mens-moi. Dis-moi que tu viendras et que tu resteras près de moi sans jamais plus partir loin de nous. Je voudrais être forte et tenir jusqu'à l'été. Te dire qu'il faut que tu tentes ce que tu as peur d'affronter et que j'arrive à faire la même chose de mon côté. Je voudrais être la plus forte des amoureuses du monde pour qu'on ne soit pas comme tous ces gens faibles qui arrêtent de s'aimer après quelques temps. Mais je suis faible, mon amour. Me pardonnes-tu? Moi, je te pardonnerai de m'avoir menti. Je te pardonnerai de m'avoir redonné espoir. Quand tu me diras que tu ne peux pas rester, le premier janvier, et que tu dois rentrer chez toi pour quelques mois, je te répondrai que je le savais déjà, mais que j'ai voulu croire. Ce sera ton tour de me pardonner d'avoir été une fausse naïve. D'avoir fait semblant de croire. Mais je préfère faire semblant de croire que de ne rien faire du tout. Je ne te demande que ça. Me redonner à croire. Et tu n'as qu'à me dire : «Ma chérie, je vivrai avec toi en décembre.» Ne promets pas, cependant. Parce qu'une promesse brisée fait plus mal au coeur qu'un mensonge. Je t'aime plus que tout, même si tout le monde s'en fout. Tu es l'homme de ma vie et que ceux qui n'y croient pas aillent se faire foutre. 

mercredi 5 octobre 2011

Une vie de bestiole


Je ne suis qu'une minuscule fourmi dans ce vaste monde.

De la poésie sur Facebook



C'est tellement poétique.
Je t'aime plus que tout, mon mien  

Merci Facebook de nous avoir offert cette étincelle de poésie.

mardi 4 octobre 2011

Mon poisson rouge


Ce matin, mon poisson rouge m'a confié qu'il n'allait pas très bien. 
Je lui ai conseillé d'aller prendre un peu d'air. 

lundi 3 octobre 2011

Le chat et le crapaud


Je me rappelle. Vaguement.
Un soir de septembre.
Nous marchions sous la bruine.
Mi-inquiets, mi-mélancoliques.
Était-ce un rêve? Je ne sais pas.
Sous tes chaussures, le crounche-crounche des escargots.
À droite, sur le muret, le chat et le crapaud.
Aucune bataille n'eut lieu ce soir-là.
Mais nous étions bien, que toi et moi.
Main dans la main.
Ne me dis pas, je t'en prie, que c'était la dernière fois.